Une Marianne voilée aux profanes !
Si le Premier Ministre avait cette curiosité, dont le défaut lui procure la certitude d’être protégé par ses maîtres occultes – ce qui se nomme chez les sectaires “garder un secret” et chez le Platon des vrais philosophes, adversaire des Sophistes, “la plus grande ignorance”, mère des désastres – de contempler au musée de Rouen le buste en bronze de Marianne datant de 1879, œuvre du Lillois franc-maçon dit Jacques France, en fait Paul Lecreux, mort en 1894 – puis popularisé par un comité sous la présidence de Victor Hugo, mais débarrassé de ses premiers attributs, il la verrait bien couverte des oripeaux de la Franc-Maçonnerie, organisation autrefois condamnée d’abord religieusement en Hollande par des magistrats et pasteurs protestants en 1735, puis par l’Église catholique avec la bulle romaine (comme on désigne les lettres doctrinaires papales) composée en latin et donc de valeur universelle, de Clément XII, In Eminenti, de 1738 (condamnation renouvelée par six Papes) et toujours au 18e siècle en Orient par les dignes docteurs de la foi musulmane, comme organisation subversive et démoniaque, sans compter les Églises orientales orthodoxes et russes..
Elle n’a donc pas originairement le sein nu, qui est une allégorie, comme le lui a répondu notre collègue féminine parisienne sur internet, mais il faut aller plus loin : la poitrine de cette Marianne est représentée d’abord, une première fois, recouverte de l’équerre et du compas, et sa nudité actuelle est donc une tromperie des sens ; ce n’est donc pas une quelconque représentation de la France, ou une figuration de la matrie, encore moins de la race – mot banni, qui nous fait penser à ce décolleté que nous évoquions précédemment dans le vers du Tartuffe attribué à Molière, quand le faux dévot, obsédé sexuel, dit à peu près à Elmire, son hôtesse, qu’il veut hypocritement séduire, lui tendant un mouchoir : “Couvrez ce sein que je ne saurais voir !“. Monsieur Valls nous le montre, mais son doigt est soutenu par les excitateurs et les agités de la gauche maçonnique de la banlieue toulousaine de Colomiers ; non loin de cette place que nous avons décrite autrefois, sur internet, ornée d’une pyramide avec ses onze marches, la onzième étant la transgression du Décalogue, des dix lois mosaïstes, le chiffre de la transgression comme on le lit, sur la foi de certains rabbins, dans la Cité de Dieu de Saint Augustin ! Ce doigt est vengeur, il veut décapiter spirituellement toute pudeur religieuse et humaine, naturelle, en désignant les femmes musulmanes à la fureur populaire, pour dominer le tout, en imposant une Terreur civique et en animant une persécution, et en leurrant une jeunesse mal instruite, avec des diplômes inflationnés, peu formée techniquement et démoralisée par les semi-vérités qui sont moins apparentes que les mensonges et donc plus nocives.
Il est vrai que la Liberté guidant le peuple, est un tableau allégorique par le romantique Delacroix de l’instinct révolutionnaire ameutant le peuple de Paris pour mettre au pouvoir les mêmes affairistes qu’aujourd’hui ! On peut dénuder Marianne, mais ce n’est point une femme qui nourrit, ce n’est historiquement qu’une simple idole de loge, son nom étant celui d’une organisation maçonnique gauchiste londonienne d’émigrés français militant contre Louis Napoléon III, lui-même poussé par les Charbonniers ou Carbonari italiens. Une vraie ruche de frelons ayant par cette même gauche poussé l’Empire français à la guerre contre le royaume de Prusse et l’Allemagne unie derrière elle, et une fois nos premières défaites manifestes, qui a avec Gambetta poussé encore plus à une résistance insensée, en comptant dans ses rangs le frère niçois Garibaldi, puis excitant, pendant une trentaine d’années, nos générations à la revanche obtenue avec la Première guerre mondiale et ses suites dont nous pâtissons ! Merci Marianne, formée de deux noms, Marie et sa mère, selon la Bible, Anne, et que l’on traduit par la Grande Ancêtre, Ahne en allemand moderne, et dont les traces se retrouvent en d’autres langues ; la même ancêtre que fut la Grande Mère ou Cybèle, en Asie, ou la “douce Freya” dans la mythologie nordique, bref des symboles nourriciers féminins, alors que la Marianne des loges préside dans son visage pierreux des célébrations de banquets où l’on exalte le jacobinisme ancien et renouvelé ayant exterminé femmes, enfants vendéens, arabes, asiatiques et autres peuples, y compris européens, et opposée subrepticement à la fécondité féminine, distributrice de pilules cancérigènes, responsable de la dégénérescence actuelle et future !
Quelle femme nourricière qui a détruit la paysannerie, pendant que sa sœur des USA, nous inonde d’OGM ! Que sèmes-tu Marianne, sinon le poison mortifère ?
Sa coiffe ou bonnet phrygien est le voile de l’insurrection contre l’ordre naturel. ll fut porté par les plus grotesques assassins de notre histoire allant chercher dans la lecture d’un historien “antique” romain, comme Ammien Marcelin, le récit de ces manifestations mettant un bonnet rouge dit des esclaves de la Phrygie ou Turquie d’aujourd’hui, d’après des cultes dit de Mithra cultivés en Perse, sur leurs piques pour célébrer l’assassinat de César, traduisez de toute autorité visible, au profit de forces souterraines occultes ! Ce même geste fut reproduit sous une révolution aucunement populaire, soutenue par une aristocratie d’argent, et conduite par le duc d’Orléans qui se voulait nommer, lui le Grand Maître du Grand Orient, Philippe Égalité dont l’empire de prostitués des deux sexes place de l’actuel Palais Royal – c’est ça l’égalité de la république satanique décrite par saint Augustin, de la république sans peuple, rien que fondée sur des sectes cachées, des forces occultes – fournit les contingents de massacreurs !
Regardons en face le sein nu de la misère sociale, économique et culturelle sur le corps malade de notre génération promise à l’abattoir des éternels brandisseurs de piques coiffés du bonnet rouge en Occident, noir en Orient, mais excités par le même Diable rebelle.
Bien sûr l’allégorie est visible dans la Marianne actuelle, son sein nu montrant le point du secret auquel l’initié doit prendre le lait de son ambition qu’il paiera par la ruine de son peuple asservi et glissant sur la pente raide de la dégénérescence ! Mais il suffit d’opposer – si l’on veut connaître la vraie France, l’Europe cultivée, celle des grandeurs et non des nains politiques – à cette Marianne qui n’a su protéger les femmes, les filles – mères par exemple comme on désignait les mères célibataires qui furent au contraire objet d’attentions législatives et sociales (surtout en Autriche et en Prusse, de Frédéric le Grand jusqu’à Bismarck inventeur de la Sécurité Sociale et de l’Assurance Accident dans les années 1884 et suivantes), Marianne qui s’opposa au droit de vote des femmes parce qu’elles étaient restées trop attachées à la foi chrétienne – droit de vote qui intervint en France plus de vingt ans après l’Allemagne -, de lui opposer donc un autre buste, celui composé par Houdon pour Marie Antoinette, née princesse allemande, et écrivant superbement en français, en conclusion d’une lettre (datée du 17 août 1790) à son frère Léopold Empereur d’Allemagne en résidence à Vienne : “Prenez bien garde là bas à toute association de francs-maçons. On doit déjà vous avoir averti : c’est par cette voie que tous les monstres d’ici comptent d’arriver dans tous les pays au même but. Oh, Dieu garde ma patrie et vous de pareils malheurs !” (Correspondance publiée par le bibliothécaire viennois italien au patronyme germanisé Alfred chevalier von Arneth, Paris, Vienne, Leipzig, 1866, p.135).
Je conseillerais aux Imams de réciter cette supplique de la reine de France, laquelle par principe admettait une république pour les Français dans une lettre à son frère, mais à la condition qu’elle respectât l’ordre humain voulu par ce Dieu que toute femme sent quand elle donne vie, mais qui répugne à la porteuse de mort, à cette Marianne stérilisatrice coiffée du bonnet rouge, ce vide de la Raison engendrant la Terreur, ainsi que nous aimons à citer cette formule philosophique si exacte de Hegel, dans sa Phénoménologie de l’Esprit (1807) discréditant le carnage révolutionnaire en général, des jacobins aux bolchevistes et aujourd’hui aux bonnets phrygiens des Daechistes !
Cessons ce Carnaval des caricatures religieuses, de cette “déesse Raison” dont l’Europe s’est moquée – représentée jadis par une prostituée, sous la tyrannie “républicaine” du malade Robespierre, à la Cathédrale de Paris ôtée au culte chrétien pendant que la guillotine frappait surtout les petites gens, l’observait Chateaubriand !
Regardons en face le sein nu de la misère sociale, économique et culturelle sur le corps malade de notre génération promise à l’abattoir des éternels brandisseurs de piques coiffés du bonnet rouge en Occident, noir en Orient, mais excités par le même Diable rebelle.
À cette Marianne dont le riche militant gauchiste, ministre, comme on dit en français, de bonne famille, M. Valls, vante l’aspect libertin, l’apparente nudité, sachons mettre son écharpe ou son voile maçonnique subversif toujours en quête de désordre pour cacher la misère sociale organisée, et montrer son habit invisible aux profanes, déchiffrer ses insignes et lui appliquer, en éclairage, cette sagesse coranique : “Dieu sait ce que vous cachez et ce que vous divulguez ” (Sourate seizième, les Abeilles, verset 19).
Pierre Dortiguier